En dépit d’une aridité apparente, la Théorie des Ouvertures est l’un des domaines de prédilection du joueur d’échecs. Débutant ou expert, il se plonge dans l’étude de ces textes sacrés, poussée par le besoin de savoir, d’expliquer ses défaites et d’acquérir les moyens de vaincre. Il exerce parfois sa mémoire à retenir des variantes à la mode, mais aussi (ce qui est la bonne façon d’opérer) il s’efforce de comprendre les règles qui régissent la mise en jeu des pions et des figures et portent en elles les germes du succès ou de l’échec.
C’est que le débutant, dès ses premières parties, et tout joueur d’échecs, dès qu’il affronte un adversaire plus expérimenté, comprennent qu’ils ne pourront obtenir des résultats qu’en étudiant les ouvertures. Un jeu faible dans ce domaine ne pardonne pas, ‘et le joueur qui connaît mieux que son partenaire le début qu’il joue, part avec un avantage souvent décisif.
Le Grand-Maître d’origine tchèque Ludek Pachman (de l’avis unanime, l’un des tout premiers théoriciens des échecs de notre temps) a entrepris la tâche difficile de réaliser en quatre volumes un traité complet des ouvertures modernes. À la lumière de l’expérience la plus récente, il examine les différents systèmes d’ouverture importants dont il dégage une sélection de variantes essentielles pour la pratique. Les lignes de jeu principales sont illustrées par des parties représentatives permettant de comprendre le prolongement de l’ouverture dans le milieu de jeu. Ce premier volume traite des Jeux ouverts (commençant par 1. e4 e5), comprenant entre autres la partie Espagnole fondamentale pour la pratique actuelle, le complexe italien, la partie Ecossaise, le Gambit du Roi, etc. Voici donc le premier tome d’un ouvrage sans équivalent dans la littérature échiquéenne française.
Édition Payot 1980
Présentation : Broché – 20,5 x 13 cm – 287 pages